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24 statistiques et faits choquants à propos de la surpêche à connaître en 2023

Kristin Hitchcock

By Kristin Hitchcock

close up freshly catched fish

Le poisson est une source de protéines très répandue dans le monde. C’est un aliment de base dans de nombreuses cuisines et il est largement considéré comme la source de protéines la plus saine que vous puissiez consommer. Par exemple, le poisson contient de grandes quantités d’acides gras oméga-3, qui ont été associés à la réduction du risque de nombreuses maladies.

Cependant, le monde ne dispose que d’une quantité limitée de poissons. Pour répondre à la demande, de nombreuses populations de poissons reproducteurs font l’objet de surpêche. En général, ce type de pêche s’inscrit dans une logique de gaspillage, comme le fait de remonter de grandes quantités de poissons non désirés pour ensuite les rejeter. Certaines espèces sont blessées au cours de ce processus.

De nombreuses pêcheries n’ont pas été étudiées, si bien que nous ne savons pas quels poissons sont les plus en difficulté. Cependant, selon le Fonds de défense de l’environnement, jusqu’à un tiers des pêcheries du monde pourraient être surexploitées.

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Quels sont les risques de la surpêche ?

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La surpêche nuit directement aux océans de la planète. Lorsque des espèces de poissons sont décimées, cela perturbe la chaîne alimentaire et a un impact sur les autres espèces. Au final, c’est tout l’écosystème qui est touché.

En outre, 3 milliards de personnes dans le monde dépendent des produits de la mer comme principale source de protéines. S’il n’y a plus assez de poissons, le monde pourrait être confronté à une crise alimentaire.

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Les 24 statistiques et faits concernant la surpêche :

1. Les gens mangent plus de poisson

griller du poisson
Crédit image : Adrian Infernus, Unsplash

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les gens mangent beaucoup plus de poisson qu’auparavant. En fait, ils mangent deux fois plus de poissons qu’il y a 50 ans. Cela exerce automatiquement une pression plus forte sur les populations de poissons.

Il y a aussi plus de gens dans le monde qu’il y a 50 ans. Lorsque la consommation moyenne individuelle de poisson est plus importante et que le nombre total de personnes qui en consomment est plus élevé, cela ne peut que générer des problèmes.


2. 93 millions de tonnes de poissons sont pêchés chaque année

Mais 38,5 millions de ces poissons sont des prises non désirées. Cela signifie que les pêcheurs n’avaient pas l’intention d’attraper ces poissons. Les poissons ainsi péchés se sont simplement trouvés au mauvais endroit au mauvais moment et beaucoup sont rejetés. Cela affecte directement leur population, même s’ils n’arrivent jamais sur les marchés. C’est le résultat de pratiques de pêche préférentielles, où les pêcheurs ne travaillent que certaines espèces.

Les prises non désirées sont cependant largement sous-déclarées. Nous ne disposons que d’estimations, si bien que la quantité réelle pourrait être bien plus élevée.

En gros, un tiers des poissons retirés de l’océan ne sont pas consommés.


3. Environ 30 % des stocks de pêche actuels dans les océans sont surexploités

Dans le monde entier, environ 30 % des espèces de poissons sont victimes de la surpêche. Cela signifie qu’elles sont retirées de l’océan plus rapidement que la population ne peut se reconstituer. À ce rythme, certaines populations de poissons auront disparu dans quelques années seulement.

Par ailleurs, 60 % des stocks de poissons sont complètement pêchés. Cela signifie que leur population reste stable. Cependant, si la quantité de pêche augmente, leur nombre commencera à décliner. Si ces populations n’ont pas encore commencé à se raréfier, elles risquent de le faire à l’avenir.

Si l’on considère l’ensemble de ces statistiques, presque tous les stocks de poissons du monde sont menacés de surpêche ou sont déjà surexploités.


4. La plus grosse partie de l’augmentation de la pêche est le fait des grandes sociétés de pêche

Ce ne sont pas les pêcheurs individuels qui sont à l’origine de l’augmentation de la surpêche. Ce sont plutôt les grandes sociétés. En effet, celles-ci ont la possibilité de déplacer leurs navires vers des zones où les réglementations sont les moins strictes, ce qui leur permet de capturer davantage de poissons. Cela nuit aux petits pêcheurs individuels qui sont incapables de pêcher autant de poissons. Lorsqu’il y a moins de poissons dans les eaux, ce sont généralement les petites pécheurs qui en pâtissent.


5. La pêche commerciale ne fait qu’augmenter

Le nombre de poissons retirés de l’océan ne fait qu’augmenter. Selon la FAO, le nombre de poissons retirés de l’océan a augmenté de 5,4 % entre 2014 et 2017 et ne fait qu’augmenter depuis. La capacité des populations de poissons à se repeupler n’augmente pas du tout, par conséquent, la pêche commerciale finira par entraîner une baisse des populations.


6. La pêche illégale fait baisser les populations de poissons

prise de saumon
Crédit image : Pixabay

Dans la plupart des pays développés, les populations de poissons sont surveillées de près afin d’éviter toute surpêche. Toutefois, ce n’est pas le cas partout. Environ 50 % des importations de poisson proviennent de pays en développement qui n’ont souvent que peu ou pas de réglementation. Par conséquent, ces populations de poissons sont plus susceptibles d’être surexploitées. Personne ne surveille pour s’assurer que la population reste à un niveau satisfaisant.

Même dans les endroits où il existe des réglementations, il est toujours possible de pêcher illégalement. Le niveau de respect de la réglementation varie selon les zones. Dans certains endroits, les pêcheurs peuvent ouvertement pêcher illégalement.

Ce type de pêche représente 12 à 28 % de la pêche mondiale. Cela représente entre 11 et 26 millions de tonnes de poissons. Il est difficile d’obtenir un chiffre exact car la plupart des pêches illégales ne sont pas documentées.


7. De nombreuses espèces menacées d’extinction sont blessées dans le cadre de prises non désirées

Bien qu’il soit illégal de nuire aux espèces menacées, de nombreuses espèces sont accidentellement capturées lors d’opérations de pêche commerciale, puis rejetées dans l’océan. Certains de ces incidents sont signalés, mais beaucoup ne le sont pas.

Selon le Fonds mondial pour la nature, 97 millions de requins sont victimes chaque année de la pêche non désirée. Cela est généralement dû à de mauvaises méthodes de pêche, comme l’utilisation de filets qui attrapent tout sur leur passage. De nombreux requins et autres poissons sont ainsi capturés accidentellement et rejetés dans l’océan.


8. 55% des océans du monde font l’objet d’une pêche industrielle

Une grande partie des océans du monde est contrôlée par la pêche industrielle. Il n’est plus vrai que la plupart des océans ne sont pas pêchés, comme c’était le cas dans le passé. Au contraire, la majorité des océans sont pêchés. La pêche occupe quatre fois plus de surface que l’agriculture et touche beaucoup plus d’animaux.


9. Des stocks de pêche importants peuvent être prélevés d’ici 25 ans

deux caisses de poissons pêchés
Crédit image : Pixabay

De nombreux scientifiques s’accordent à dire que de nombreuses populations de poissons dans le monde auront disparu d’ici 25 ans. Cela signifie que non seulement ces poissons ne seront plus disponibles pour notre alimentation, mais que leur disparition nuira également aux autres populations de poissons. De nombreuses personnes perdront leurs sources de revenus.

Les poissons prédateurs seront également touchés. S’ils n’ont plus rien à manger, leurs populations vont également diminuer, tout l’écosystème s’en trouve bouleversé. Des zones entières de la mer deviendront incapables de préserver la vie.


10. La protection des océans est surévaluée

Dans les zones où certaines parties de l’océan sont protégées, cette protection est souvent surévaluée. En d’autres termes, selon une étude, il n’y a pas autant de lieux protégés que certaines organisations l’annoncent . Seules les zones extrêmement protégées, où la pêche est totalement interdite, préservent la biodiversité. Par exemple, les réserves marines connaissent une augmentation moyenne de la biomasse totale de poissons de 600 % chaque année. Les poissons sont généralement 25% plus gros et la richesse des espèces est 20% plus élevée que dans les zones non protégées. En comparaison, 30 % des stocks de poissons s’épuisent dans les zones non protégées, tandis que 60 % n’augmentent pas du tout.

5,7% des océans sont déclarés comme étant protégés. Toutefois, ce chiffre inclut des zones qui sont techniquement protégées par la loi, mais celle-ci n’est pas réellement appliquée. En d’autres termes, la pêche est toujours pratiquée dans de nombreuses zones protégées. La pêche est également pratiquée dans des zones où il n’existe aucune loi sur la pêche, mais où l’intention d’adopter de telles lois a été annoncée.

Si on retire ces zones, en fait, seuls 2% des océans du monde sont protégés.


11. La pêche récréative représente 12 % de la pêche mondiale

homme qui pêche
Crédit image : Antonio Scant, Unsplash

La pêche industrielle est généralement le principal acteur dont on parle en matière de surpêche. Cependant, la pêche récréative est également concernée. Elle représente environ 12 % des prises de pêche dans le monde, ce qui n’est pas négligeable. Ce chiffre n’inclut pas les personnes qui pêchent pour survivre, ce qui est souvent le cas dans les pays en développement.

Le sort réservé aux poissons capturés par les pêcheurs récréatifs est variable. Pour être honnête, il est probablement préférable de pêcher son propre poisson que de l’acheter. Toutefois, cela suppose que le poisson soit consommé, ce qui n’est pas toujours le cas.


12. Les données sur la pêche ne sont pas toujours logiques

Il existe de nombreuses régions du monde où les données de pêche n’ont pas de sens. Par exemple, en Grèce, le nombre de poissons capturés et remontés tend à changer de façon aléatoire sans raison claire. Ce n’est probablement pas dû à des changements environnementaux.

On trouve également de nombreuses estimations inhabituelles dans les rapports de pêche du monde entier. De nombreuses personnes se sont plaintes de la faiblesse des statistiques relatives à la pêche, qui rendent difficile de déterminer quelles zones sont surexploitées et lesquelles ne le sont pas.

Pour cette raison, le problème de la surpêche pourrait être bien plus grave que ne le montrent ces statistiques. Si les pêcheries dissimulent le problème en brouillant leurs statistiques, il n’y a aucun moyen de connaître les chiffres réels avant que les populations de poissons ne s’effondrent.


13. La surpêche entraîne la malnutrition

Plus on retire de poissons de l’eau, plus il devient difficile d’en attraper. Les sociétés de pêche industrielle peuvent généralement absorber ces pertes ou déplacer leur flotte ailleurs. Cependant, les personnes qui dépendent de la pêche pour se nourrir ne peuvent simplement pas se déplacer ou s’accommoder d’une diminution des poissons pêchés. De nombreuses populations dans le monde dépendent du poisson comme principale source de protéines. Il s’agit généralement de pays à faible revenu et de petites nations insulaires qui n’ont pas accès à d’autres sources de protéines.

Une analyse montre que sans la surpêche de ces cent dernières années, 20 millions de personnes auraient pu éviter la sous-alimentation en 2000. À mesure que la surpêche augmente, ce chiffre s’accroît. La décimation de la population de poissons entraîne de réelles difficultés pour des personnes réelles à l’heure actuelle. Ces difficultés ne se produiront pas que dans le futur, elles sont déjà là aujourd’hui.


14. Toutes les pêcheries ne sont pas pleinement exploitées

deux caisses de poissons pêchés
Crédit image : Pixabay

Lorsqu’une pêcherie est pleinement exploitée, elle maximise ses prises. À l’heure actuelle, seulement 60 % des pêcheries sont pleinement exploitées, tandis que 30 % sont surexploitées. Sept pour cent n’atteignent pas leur plein potentiel de capture. Si ces pêcheries amélioraient leur potentiel de capture, les autres pêcheries pourraient alors se permettre de baisser leur niveau de pêche. Cela permettrait aux pêcheries de rebondir dans les zones où elles sont en difficulté.

Toutefois, cela nécessiterait des opérations mondiales, ce qui est peu probable. Les zones surexploitées se trouvent généralement dans les pays en développement, tandis que les zones sous-exploitées se trouvent dans les pays développés.


15. Les grandes espèces sont aussi en danger

Si la plupart des statistiques sur la surpêche portent sur les petits poissons consommés dans le monde entier, les baleines et les espèces plus grandes sont également en danger. En plus d’être accidentellement capturées comme biomasse, ces espèces sont délibérément chassées dans certaines régions.

Le Japon est l’un des pays les plus controversés en matière de pêche à la baleine. Il s’est retiré de la Commission baleinière internationale pour pouvoir recommencer la chasse commerciale à la baleine et a annoncé qu’il reprendrait la chasse à la baleine en 2019.

L’Islande a également recommencé à chasser la baleine. Un rapport islandais a révélé qu’il était “économiquement avantageux” de chasser les baleines malgré les préoccupations environnementales. Selon le raisonnement donné dans ce rapport, les baleines se nourrissent de poissons. S’il y avait moins de baleines, il y aurait plus de poissons, ce qui profiterait aux populations de poissons.

Ce raisonnement va à l’encontre de ce que nous savons des écosystèmes, à savoir qu’ils fonctionnent ensemble.


16. La plupart des thons rouges ne sont pas assez âgés pour se reproduire

personne tenant un poisson fraîchement pêché
Crédit image : Pixabay

Seuls 5 % de la population de thon rouge est assez âgée pour se reproduire. Cela signifie que 95 % de la population est donc trop jeune et trop petite pour se reproduire. Cette situation est due en grande partie à la surpêche, qui conduit à capturer des poissons de plus en plus jeunes. Si les poissons plus âgés et matures ne se reproduisent pas, la population ne peut pas augmenter.

La population de thon rouge a déjà chuté de 96 % en raison de la surpêche. Chez les espèces à longue durée de vie comme celle-ci, la surpêche peut causer des problèmes à plus court terme. La population est moins susceptible de vieillir et de se reproduire, ce qui signifie que leur nombre diminue plus rapidement que celui des populations à durée de vie courte.

Ce poisson se vend maintenant pour des millions de dollars sur les marchés en raison de la demande et de sa rareté. Cela suppose que les sociétés de pêche ne cesseront pas de rechercher à pêcher ce poisson.


17. De plus grosses prises ne se traduisent pas par de plus gros gains

Alors que la pêche commerciale a augmenté, l’argent perçu n’a pas augmenté. Par exemple, les prises ont augmenté de 12 % entre 2012 et 2018, alors que les revenus de l’industrie de la pêche ont diminué de 2 %. Cela s’explique en grande partie par l’augmentation de l’offre. Comme les pêcheurs ont pêché davantage, les prix du poisson ont baissé. Ce qui, à son tour, a fait baisser leur revenu réel. Ils travaillent plus mais gagnent moins.

Cela suggère que la pêche intensive n’est pas la plus rentable. Les pêcheurs pourraient gagner plus s’ils pêchaient moins.


18. Les pêcheurs perdent de l’argent à cause de la surpêche

En 2009, les pêcheurs ont perdu un total de 164,2 millions de dollars en raison de la surpêche. Si les populations de poissons avaient été plus saines, les pêcheurs auraient été en mesure d’atteindre un rendement maximal constant. En d’autres termes, ils auraient pu prélever plus de poissons et dépenser pour le faire, tout en maintenant les populations en bonne santé.

C’est la surpêche qui fait le plus de mal aux pêcheurs.


19. Les DCP sont maintenant très utilisés

Les DCP sont des “dispositifs de concentration de poissons” qui dérivent librement dans l’océan. Ils sont généralement utilisés par des sociétés de pêche industrielle car ils sont coûteux. Ces dispositifs capturent près de la moitié du thon mondial, mais leurs effets sur l’environnement sont inconnus. Ils ne sont ni réglementés ni suivis par une quelconque organisation de pêche. Ils sont considérés comme “confidentiels” et ne sont donc pas signalés.

Ces dispositifs peuvent rester dans l’océan pendant des années, et nous ne savons pas combien sont effectivement récupérés.


20. L’industrie gagnerait à avoir des observateurs à bord

Actuellement, la présence d’observateurs à bord n’est exigée que pour environ 5 % de toutes les sorties de pêche dans les zones où elle est obligatoire. Cette mesure vise principalement à réduire les captures d’espèces non désirées, qui comprennent souvent des espèces menacées comme les requins et les tortues.

Toutefois, une faible couverture par des observateurs peut entraîner des inexactitudes dans les rapports. En augmentant de 20 % le nombre d’observateurs, il serait possible d’accroître de 50 % la précision des statistiques de capture. En plaçant des observateurs sur chaque navire de pêche commerciale, la précision des statistiques augmenterait encore plus.

Les statistiques sur la pêche étant largement inexactes, cela pourrait être d’une grande aide pour prévenir la surpêche. Il est difficile de savoir quelles espèces sont les plus touchées quand les statistiques et les informations sur les prises sont erronées.

La présence d’observateurs à bord est le moyen le plus simple de corriger ce problème.


21. De 0,97 à 2,7 trillions de poissons sont tués chaque année

Au total, on estime que des trillions de poissons sauvages sont capturés dans la nature et tués chaque année. Ce chiffre comprend les poissons capturés par les pêcheurs, les poissons capturés accidentellement et les poissons tués par d’autres industries. Si la pêche est évidemment le plus grand risque pour les poissons, d’autres opérations maritimes tuent des poissons. Les marées noires et autres risques environnementaux similaires doivent également être pris en compte.

Cela n’inclut pas les poissons élevés en captivité. Ces poissons se comptent probablement en milliards, et beaucoup d’entre eux sont également tués en nombre considérable.


22. Les poissons pourraient disparaître d’ici 2048

pêcheur est allé pêcher
Crédit image : Pixabay

On estime que les poissons pourraient disparaître des océans d’ici 2048 si nous continuons sur la voie que nous empruntons aujourd’hui. Cela concerne pratiquement toutes les populations de poissons, y compris ceux que nous ne mangeons pas vraiment, comme les dauphins. Si nous mangeons tous les poissons de l’océan, nous serons à court de nourriture et la population mourra de faim. Cela ne tient même pas compte des poissons capturés en tant que prises non désirées.


23. La Méditerranée est le principal foyer de surpêche au monde

Actuellement, les stocks de la Méditerranée sont surexploités à 62 %. Cela en fait la zone la plus surexploitée au monde. Cette région est également connue pour brouiller les statistiques de pêche, donc les taux pourraient en réalité être bien plus élevés.

En outre, cette statistique a été prise en 2018, et la zone méditerranéenne n’a pas fait grand-chose pour arrêter la tendance. Par conséquent, il est probable que ce chiffre soit bien plus élevé aujourd’hui.


24. Notre flotte de pêche actuelle est quatre fois trop importante

À l’heure actuelle, la flotte de pêche mondiale pourrait couvrir l’équivalent d’au moins quatre planètes Terre, et encore, il en resterait quelques-unes. C’est l’une des principales causes de la surpêche. Nous avons tout simplement trop de gens qui essaient de pêcher.

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Où tout cela nous mène-t-il ?

Toutes ces statistiques nous montrent deux choses :

  1. Ce sont des écosystèmes entiers qui sont touchés par la surpêche, et pas seulement une seule espèce. Quand une espèce disparaît, c’est tout le système qui disparaît.
  2. La perte d’espèces de poissons n’affecte pas seulement l’environnement. Sans poisson à pêcher, c’est toute l’industrie de la pêche qui est touchée. Sans compter les personnes dont le poisson est la principale source de protéines.

Un bon exemple de l’effondrement d’une industrie par la surpêche s’est produit à Terre-Neuve, au Canada, en 1992. Dans ces communautés, la pêche était le gagne-pain de nombreuses personnes. Cependant, en 1992, un moratoire a été déclaré, car la population de cabillauds avait fortement diminué et ce déclin était dû presque exclusivement à la surpêche.

Après l’effondrement de la population de poissons, 35 000 personnes ont perdu leur emploi. Il s’agissait non seulement des personnes qui mangeaient du cabillaud, mais aussi de celles qui travaillaient dans les usines environnantes. Aujourd’hui, la population de cabillaud ne s’est toujours pas reconstituée et sa pêche est interdite.

Cela pourrait arriver à de nombreuses populations de poissons dans le monde. Au vu des statistiques actuelles, cela pourrait facilement toucher de nombreuses industries simultanément. Lorsqu’une espèce disparaît, les autres suivent rapidement. Par conséquent, des millions de personnes pourraient perdre leur emploi d’un seul coup. Sans compter l’impact environnemental de la disparition des espèces, qui pourrait affecter d’autres industries.


Crédit image principale : Pixabay

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