5 problèmes de santé courants chez le chat burmese : voici ce que vous devez savoir !
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Les burmeses sont très convoités. Connus pour leur caractère amical et agréable et leur pelage marron cuivré, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi certaines personnes rêvent d’en posséder un. Beaux, intelligents et affectueux, ces chats ont tout pour plaire. Mais si vous envisagez d’adopter un chat en refuge ou chez un éleveur, il est important de vous renseigner sur les éventuels risques. Aucun chat ne peut être garanti en bonne santé, et, comme pour la plupart des chats de race, certains problèmes de santé sont plus fréquents chez les burmeses que dans le reste de la population féline. Voici cinq problèmes de santé courants à surveiller chez votre burmese
Les 5 problèmes de santé les plus courants chez le burmese
1. L’angoisse de séparation
Bien que l’anxiété de séparation ne soit pas un problème de santé physique, elle peut causer de graves problèmes. Les burmeses sont généralement extravertis, amicaux et très attachés à leurs maîtres, ce qui peut parfois engendrer une anxiété de séparation. Des études récentes ont permis de démontrer que les chats s’attachent fortement à leurs maîtres et que pour la plupart d’entre eux, cet attachement est normal et sain. Mais si votre chat souffre d’anxiété de séparation, cela signifie qu’il déteste l’idée même que vous quittiez la maison ou même son champ de vision.
Prévention et traitement
Le dressage et le fait d’ignorer les comportements de recherche d’attention peuvent être des moyens efficaces de minimiser l’anxiété de séparation, tout comme le respect d’une routine précise. Dans les cas graves, des médicaments peuvent être prescrits pour l’aider à gérer cette anxiété.
L’un des moyens les plus courants de prévenir l’angoisse de séparation consiste à adopter deux chatons ensemble. En adoptant des frères et sœurs ou deux chatons en même temps, vous avez toutes les chances d’avoir des chats qui ont des liens forts l’un avec l’autre. Si vous avez déjà un chat, il n’est cependant pas recommandé d’en adopter un deuxième, car l’arrivée d’un étranger dans votre famille aggrave souvent l’anxiété au lieu de la soulager.
2. Le diabète sucré
Le diabète félin est une affection relativement courante chez les chats. Il est causé par une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques. Les burmeses sont sujets à cette pathologie, certaines études suggérant qu’ils sont au moins quatre fois plus susceptibles de développer un diabète sucré que le chat standard. Ce phénomène est principalement observé chez les burmeses de lignées européennes, et non américaines, mais il convient de rester attentifs à ce problème. L’un des symptômes les plus courants du diabète est une miction excessive et une urine à l’odeur sucrée.
Prévention et traitement
Même si votre chat est génétiquement prédisposé au diabète, vous pouvez réduire les risques de son apparition en lui faisant suivre un régime alimentaire sain et équilibré et en lui faisant faire de l’exercice. Si votre chat développe un diabète, votre vétérinaire vous recommandera peut-être de le traiter en contrôlant son régime alimentaire, en lui donnant des médicaments, ou les deux. La plupart des chats diabétiques peuvent mener une vie normale et heureuse s’ils bénéficient de soins médicaux appropriés.
3. Les calculs urinaires d’oxalate
Certains burmeses sont sujets aux calculs urinaires d’oxalate. Ces calculs se forment dans la vessie de votre chat à cause d’un excès de calcium et d’oxalate dans le sang. Ils peuvent provoquer une douleur importante lors de la miction et parfois entailler la vessie, donnant un aspect sanglant à l’urine.
Prévention et traitement
La déshydratation est un facteur qui favorise la formation de calculs urinaires, il est donc important de faire en sorte que votre chat boive beaucoup. De nombreux chats ne boivent pas assez d’eau. L’ajout d’aliments humides ou d’une garniture humide aux repas de votre chat peut l’aider à compenser. Si votre chat développe des calculs urinaires d’oxalate, une intervention chirurgicale est généralement nécessaire pour les retirer. Par la suite, un régime alimentaire pauvre en calcium et en oxalate aidera votre chat à rester en bonne santé et à éviter la formation de nouveaux calculs. Dans certains cas, des médicaments seront nécessaires.
4. Le syndrome félin de douleur orofaciale
Les burmeses sont particulièrement sujets aux douleurs neuropathiques, dont la plus courante est le syndrome de douleur orofaciale. Les chats souffrant de ce syndrome éprouvent une sensibilité accrue autour du visage et de la gueule qui provoque des douleurs intenses malgré l’absence de blessure physique. Ce syndrome est rare chez toutes les races de chats, mais il est plus fréquent chez les burmeses. Vous pouvez repérer ces signes : votre chat a des difficultés à manger, il bouge constamment sa langue, il fait des mouvements de mastication et il montre d’autres signes de douleur.
Prévention et traitement
Cette maladie est souvent déclenchée par une blessure buccale, une lésion ou la poussée d’une dent. Une bonne hygiène dentaire peut donc minimiser les risques de survenue de cette maladie. Le stress peut également être un facteur déclenchant de ce syndrome. Comme il est rare, les traitements ne sont pas standardisés. Certains médicaments aux propriétés analgésiques peuvent aider à maîtriser les douleurs, mais elles peuvent apparaître et disparaître au fil du temps. Dans les cas graves de douleur intolérables, votre vétérinaire peut recommander l’euthanasie, qui est, dans certains cas extrêmes, la solution la plus humaine.
5. L’hypokaliémie
L’hypokaliémie entraîne une faiblesse musculaire généralisée causée par un taux de potassium trop bas. Dans la plupart des cas, les niveaux de potassium ne résultent pas d’une malnutrition mais du fait que le corps a des difficultés à absorber le potassium et a donc besoin de recevoir de plus grandes quantités de potassium. La polymyopathie hypokaliémique est un trait héréditaire chez certains burmeses. L’hypokaliémie peut également être causée par d’autres problèmes sous-jacents, comme des problèmes rénaux. C’est la cause la plus habituelle de faiblesse musculaire générale chez les chats, et elle est plus fréquente chez les burmeses.
Prévention et traitement
Bien que l’hypokaliémie soit inquiétante, la bonne nouvelle est qu’elle peut être facilement traitable. Dans la plupart des cas, un supplément de potassium peut inverser l’hypokaliémie, en palliant la baisse d’absorption que rencontre votre chat. Dans les cas graves, une perfusion sera utilisée pour corriger le niveau de potassium. Comme l’hypokaliémie peut être associée à d’autres problèmes, votre vétérinaire vérifiera probablement si d’autres maladies peuvent être à l’origine de l’hypokaliémie.
Conclusion
Dans l’ensemble, les chats burmese ont une santé solide, mais lorsqu’ils tombent malades, cela peut être grave. Certains burmeses sont sujets à d’autres affections, heureusement moins courantes, telles que la déformation de la tête et du cerveau, la gangliosidose, le « pectus excavatum » du chaton et le pica. Tous les problèmes abordés ici posent des difficultés spécifiques, mais heureusement, la plupart des burmeses souffrant de problèmes de santé peuvent mener une vie heureuse avec un traitement approprié. Apprendre à reconnaître les symptômes est un des rôles importants d’un propriétaire d’animal responsable, mais ne vous inquiétez pas trop : la plupart des maladies présentées ici ne touchent qu’un petit nombre de burmeses.
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